Permettre à toute personne vivant un deuil d’apprivoiser cette étape difficile et d’en sortir grandie.
OBJECTIFS
Se donner la chance d’exprimer sa peine et sa douleur dans une ambiance d’accueil, d’écoute et de respect.
Réaliser qu’on n’est pas seul(e) à vivre l’expérience pénible de la perte et qu’il est possible de s’en sortir grandi(e) en partageant son vécu.
RENCONTRE
Animatrice : à déterminer
Elle offre une approche spécifique dans la résolution du deuil.
CONTENU
1.
Se situer dans le Groupe : Avoir l’espoir de retrouver la sérénité.
2.
Le choc : C’est une mesure de survie qui empêche l’envahissement complet de l’être et qui lui permet de continuer à fonctionner.
3.
La négation : L’envie d’oublier ce qui est arrivé.
4.
L’expression des émotions et des sentiments : L’anxiété, la peur, la colère, la tristesse, la culpabilité, le sentiment de libération, etc…
5.
L’accomplissement des tâches subséquentes au deuil : C’est passer à l’action et régler les affaires non – finies.
6.
La découverte d’un sens à la perte : C’est le temps de découvrir de nouvelles ressources et de nouvelles valeurs en soi.
7.
L’échange des pardons : La condition essentielle pour accomplir le rituel de l’héritage.
8.
Le laisser partir : Le souvenir rappelle la présence de l’être aimé ; l’amour intérieur lui donne une vie nouvelle.
9.
Faire le point : Où suis–je rendu(e) ? Comment je décide de continuer à vivre ?
10.
Récupérer son héritage : C’est reprendre les qualités et les valeurs que j’ai apprécié chez l’autre.
C’est se souvenir d’avoir aimé sans en recevoir un grand
coup au ventre.
C’est respirer sans les tensions de sanglots étouffés.
C’est d’avoir la gorge libérée d’une boule de tristesse.
C’est sortir de la longue incubation de la souffrance.
C’est naître à un monde nouveau insoupçonné auparavant.
C’est se sentir seul sans être isolé.
STRUCTURE DU GROUPE
De 8 à 12 personnes.
DURÉE
Une série de 10 rencontres de deux heures par semaine.
PROCESSUS
S’entraider à exprimer ses sentiments.
Se donner la permission de raconter l’histoire de sa perte.
Faire le point.
Accepter que l’autre vive sa souffrance et lui apporter un support ; d’où l’importance de l’écoute de l’autre et du partage de ses propres impressions.
